Dans People's Pleasure Park Qingqing Teng nous propose une réflexion sur la société chinoise à travers des souvenirs d'enfance dont l'univers sonore est inspiré par la peinture « Mask Series 1996 No. 6 » de Zeng Fanzhi.

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Dans les années 1990, à Pékin, Zeng Fanzhi réalise de nombreux portraits de la jeunesse chinoise se cachant derrière des masques souriants. Leur rire forcé fait grincer des dents et révèle un message puissant. Le peintre avoue représenter une société excessive et surpeuplée, où “personne ne peut vivre sans masque”. Les foulards rouges des jeunes garçons rappellent les jeunesses communistes chinoises.

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En tant que membre de la génération post-90 chinoise, Qingqing Teng est profondément touchée par l'œuvre de Zeng Fanzhi. Cette oeuvre lui rappelle sont désir ardent pour les foulards rouges durant sont enfance. Tout comme l'a exprimé Fanzhi Zeng, « Les foulards rappellent aux gens les hauts dirigeants. Ceux qui les portent sont considérés comme meilleurs et responsables parmi les camarades de la classe. Je voulais tellement être l’un d’entre eux quand j’étais enfant.»

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Cette association des foulards rouges avec les aspirations non réalisées de l'enfance peut être

interprétée comme la présentation d'une vision utopique du monde, incitant à la réflexion sur les

aspects à la fois individuels et collectifs de la société.

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